Les plaisirs de l’orthographe

Aujourd’hui à l’UIAD pendant le cours les plaisirs de l’orthographe de Madame Chantepy  nous avons écrit:
 
 
.Un bâtiment décrépi s’élevait sur un terre-plein jonché de tuileaux rose pâle et de faîtières ébréchées .  Une vieille catarrheuse sans appas  mais non sans acné, portant bésicles (ou besicles) , sarrau dégrafé et socques cloutés , entrebâilla l’huis, et nous invita, d’un sourire auquel manquaient trois dents, à pénétrer dans une salle tout abîmée communiquant de plain-pied avec des absidioles décorées d’haltères noirs, pendus là comme des ex-voto.
Dans l’office contiguë , la malpeignée nourrissait une chèvre bréhaigne, deux agneaux nouveau-nés couchés sur des bat-flancs, un jars, un verrat et quelques canards d’Inde .

– Cette métairie, nous expliqua-t-elle d’une voix tout heureuse, date des époques mêmes des schismes ariens.  Je la tiens de feu ma trisaïeule la diaconesse,  qui s’en était arrogé les droits en avance d’héritage.  Je me suis constitué une retraite par la cession sous seing privé de la nue-propriété: un bailleur de fonds, ancien quincaillier du bailliage , est depuis quelque temps mon débirentier.
Au temps pour moi *, dit notre gardian, les yeux dessillés  sur-le-champ .

Contrecarrés par le plus de contretemps et  contrordres possibles, nous quittâmes ce repaire de cathares.

                                 Auteur: Maurice Druon
*En effet, on n’écrit pas
Autant pour moi mais bien
Au temps pour moi  (expression musicale destinée au départ au  musicien 
d’un orchestre qui s’est arrêté et demande au chef d’orchestre de
reprendre « au temps » pour lui)… »
Jacques Not ,étudiant

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